vendredi 1 juillet 2011

Fête du Canada et nouvelle lune!

Ravissante anomalie de camomille à deux coeurs en coeur!

Jour de nouvelle lune. Jour de la fête du Canada. Bonheur de vivre sur une si belle terre où on est libre… même de nos errances. Au jardin, les plantes qui aiment le froid ont profité en juin, alors que les chaleureuses végètent un peu en attendant leur tour. Il finira bien par s’installer, du moins le temps d’un clin d’œil taquin, cet été tant espéré! La mise à l’épreuve crée des plantes résistantes et puissamment bénéfiques.

Qu’est ce qui est normal, dans un monde où tout change, se transforme, se diversifie? On aura beau essayer de niveler, que ce soit par le haut ou par le bas, rien ne repasse deux fois de la même exacte manière ici-bas. La norme, c’est l’anomalie. Les anomalies dans la nature m’intriguent. Il y en a tellement et pour les remarquer, il faut bien connaître l’espèce qui les permet. Les anomalies touchent mon cœur de guérisseuse. Quand l’être humain se sent anormal, il en souffre. Mais la plante, elle, se permet d’afficher sans vergogne ce qui la fait différer du moule, un moule qui pourtant est configuré pour contenir les différences. La nature accepte la différence, l’apprécie même. Nous avons tellement à apprendre de cette approche non-dualiste. Elle seule nous permettra d’apprendre à vivre en harmonie avec l'environnement en maintenant à tout prix le niveau énergétique approprié.

Steiner rappelait que les choses cachées peuvent se découvrir si le regard s’exerce à décrypter leur langage secret. Il voulait réveiller la confiance en un monde invisible existant derrière le visible, à la portée de celui qui le cherche, car le pouvoir de connaître peut se développer chez l’homme à l’infini; lui-même en était un exemple authentique.
Il écrivait : « Si vous n’êtes pas clairvoyants, vous pouvez le devenir. Vous êtes des aveugles opérables. » Car chaque être humain porte en lui à l’état latent des organes qui lui donneraient des perceptions suprasensibles s’ils entraient en activité. Écouter la description précise d’un monde que l’on entrevoit, voilà qui peut le mieux réveiller ces organes en léthargie.

Le moindre détail peut devenir tout un monde quand on lui accorde son regard et son temps. « Il ne suffit que de regarder une chose avec attention pour qu’elle devienne intéressante. » ( Eugenio d’Ors) Nous avons beaucoup de chance d’être aux premières loges de la nature vivante. La nature n’est jamais séparée des réalités et des cycles de la terre.  Chaque plante est totalement elle-même. Elle ne s’excuse pas de la façon dont elle a passé sa saison de croissance. Elle ne regrette pas ses faiblesses. Elle est. Elle ne vit pas dans une image mentale d’elle-même. Elle n’a pas d’image à protéger. Elle est unie à elle-même et entièrement unie à la totalité. Elle ne s’est pas retirée du tout. La contemplation de la plante, complètement matérielle et complètement spirituelle en même temps, nous libère de l’illusion de séparation dont souffre péniblement notre moi.

Il y a bien là matière à quelque réflexion, n’est-ce pas? En attendant, je vais aller cueillir de la camomille. Sous toutes ses formes, dans toutes ses variances, elle représente à mes yeux la douceur ultime du monde, le baume à déposer sur le cœur des inquiets de notre société. Elle est le tendre et le sucré de la vie, ce qui confirme et ennoblit, l’heureux mariage du soleil et de l’Esprit. 


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2 commentaires:

Catherine a dit...

Moi j'aimerais beaucoup ça, Danièle! Merci!

Lise Charron a dit...

Allo Danielle,

tu ne me connais pas mais j'ai l'impression de te connaitre, je suis la grande copine Jamaicaine de ta cousine Claire. On partage le meme amour de la nature, mais dans l'espoir d'en connaitre plus, j'aimerais etre inscrite a ton Blog.
Lise