Un samedi de juin bien fleuri |
Pas beaucoup le temps d’écrire ces jours-ci. Il fallait tout mettre au potager et par surcroit, désherber en même temps la totalité des îlots près de la maison.
Pour le reste du cinq acres qui constituait l’Armoire, je regarde l’envahissement avec un coeur de plus en plus détaché. Ça vaut mieux pour ma santé mentale et physique. Ce qui ne m’empêche pas de rescaper régulièrement quelques belles plantes survivantes ou de planifier de le faire plus tard.
Tout pousse à vue d’œil. Je ne vois plus d’abeilles dans les jardins et l’essaim sauvage semble avoir décidé d’aller s’installer ailleurs que dans les murs de mon lieu de séchage. Par contre, je n’ai jamais vu autant de taons, de bourdons, de guêpes et de toutes autres espèces de créatures aptes à polliniser.
Mon premier pavot bleu de la saison a fleuri. Je m’émerveille autant à chaque fois que j’en vois un. (Lire mes aventures avec le pavot bleu dans la section textes). Je fais de fréquents détours pour aller l’admirer. Mes plants de meconopsis sont maintenant un peu trop envahis par les muguets roses, les podophylles et les fougères, au point que je devrai leur trouver un autre havre. Il paraît selon certaines sources que ce n’est pas une bonne idée de les diviser ou de les transplanter. Avec les soins appropriés, je crois que j’y parviendrai. J’attendrai après la floraison; le début de l’automne devrait être favorable à ce dépaysement. Y a pas que les québécois qui déménagent!
Les autres vivaces que j’ai divisées se portent très bien, les pluies printanières ayant facilité leur enracinement et leur reprise vigoureuse. Je vais mettre mes coups de cœur récents dans la section photo. Le règne végétal est si glorieux! Cette année, je n’arrête pas de photographier les étonnantes boules de semences des pissenlits, créant des sphères lumineuses si attrayantes quand on sort du… jugement? Dieu sait que je ne manquerai jamais de sujets… Je suis aussi éblouie par les juliennes des dames parfumées et si attirantes pour les papillons, par les ancolies, les polémonies, les lupins, les pavots rupifragum et vivaces.
À date, j’ai fait sécher de l’origan, de l’estragon, de la mélisse, de la camomille et quelques autres délices. J’ai aussi fait de la teinture-mère d’aubépine, de menthe pouliot et d’ortie. De tout petits pots qui ne ressemblent en rien aux volumes requis avant la fermeture de mon herboristerie. Mais ce sera bien assez pour l’herboriste qui elle, a bien ses blessures à soigner et ses énergies à refaire. Cordonnier mal chaussé, dit-on.
Le cerfeuil est en fleur et devrait donner plusieurs autres cueillettes en cours de saison. Ma vigne de kiwi, géante et vigoureuse à souhait, en plus de créer de l’ombre pour l’hydraste du Canada, fleurit abondamment ces jours-ci. Le raifort aussi est vibrant de fleurettes blanches que je trouve délicieuses piquantes sur les salades, avec les douces pensées sauvages.
Eh bien! Salut. Ma pause est maintenant terminée. Je repars à l’aventure… de cette belle journée de printemps!
Vous pouvez m’envoyer vos courriels à danielelaberge@hotmail.com
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